Haute valeur environnementale Les maïsiculteurs saluent « des avancées » du référentiel HVE
Les deux évolutions acceptées devraient faciliter aux maïsiculteurs la validation du module « phytosanitaires » du référentiel de la certification « haute valeur environnementale » (HVE).
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La Commission nationale de la certification environnementale (CNCE), chargée de l’évolution du référentiel de la haute valeur environnementale (HVE), a validé « deux évolutions majeures », souligne l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) dans sa lettre du 1er février 2021.
- La suppression du malus (1 à 2 points) affectant les cultures de maïs, tournesol et prairies temporaires selon la part qu’elles occupent dans la SAU de l’exploitation ;
- La réintégration des surfaces de maïs dans le calcul de l’IFT hors herbicide, « le maïs étant une culture peu consommatrice d’insecticides et de fongicides ».
Maïs semence et maïs doux à mieux prendre en compte
L’AGPM salue « des avancées » qui devraient faciliter la validation du module « phytosanitaires ». Lors de son assemblée générale de 2019, l’association spécialisée de la FNSEA s’était fixé l’objectif de 10 000 exploitations certifiées HVE en 2025. Un engagement qui « était conditionné à une évolution du référentiel de la certification » sur ce module.
Pour le syndicat, « d’autres chantiers restent à mener afin de mieux prendre en compte les bonnes pratiques des maïsiculteurs français ». L’AGPM demande une équité entre filières dans le gain de points sur le reste du module « phytosanitaires », et des évolutions sur le module « fertilisation azotée », notamment en polyculture-élevage. Par ailleurs, elle dit « rester attentive et force de proposition pour une meilleure prise en compte des cultures spécialisées, maïs semence et maïs doux ».
Pour accéder à l'ensembles nos offres :